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dimanche 14 février 2016

L'Amérique, l'Amérique...

Je viens de refermer :

qui dresse un portrait plutôt traumatisant de l'Amérique du Nord.

En résumé, un couple d'américains moyen va finir, pour se sortir de sa condition, par braquer une banque et être emprisonné pour cela. La mère dira alors à ses enfants de tout faire pour éviter d'être récupérés par les services sociaux et organisera leur fuite vers le Canada. La fille adolescente choisira plutôt de fuir et, pour notre part, nous suivons le fils de 15 ans.
Arrivé au Canada, loin de trouver du réconfort, celui-ci tombe dans un lieu pour lequel le seul terme qui me vienne est « glauque » auprès d'un homme peu recommandable. 
Il finira par se sortir de ce bourbier après que Richard Ford, avec grand talent, nous ait dépeint cette société... pathétique et plutôt effrayante. 

J'avoue être aussi heureuse de terminer cette lecture que d'avoir découvert ce livre riche en enseignements. À lire donc, mais pas à n'importe quel moment, car... ce n'est pas rose bonbon !  

Plus tôt cette année, j'avais lu :

où là aussi l'auteure dépeignait sans complaisance la société américaine moyenne.

La religion et ce qu'elle impose en termes de vie de famille;
Les classes sociales et le manque de scolarisation avec ses conséquences;
Les modes de vie et leurs impacts sur l'environnement;
L'amour et ce qu'il signifie dans des existences pré-établies.
 
Le constat n'était pas non plus dans ce livre des plus reluisants, mais la plume de Barbara Kingsolver m'avait permis d'amortir un peu l'impact de l'uppercut, ce qui n'a pas eu lieu chez Richard Ford.

Deux lectures donc pour voir l'Amérique de l'intérieur. Enfin... une certaine Amérique, car je peux affirmer pour le vivre quotidiennement que ce n'est pas partout ainsi. Heureusement !

6 commentaires:

  1. Des lectures qui m'ont l'air bien intéressantes ! Je note pour plus tard car ce n'est pas le genre de livre dont j'ai envie en ce moment :).

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    1. Oh oui, il faut bien choisir son moment pour ces deux lectures, surtout la première, car... ça plombe !
      Pour ma part, après ces deux livres, j'ai commencé « Quelque chose comme une odeur de printemps »... juste pour le titre ! J'avais vraiment besoin de fraîcheur et de légèreté ! :)

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  2. J'ai envie de lectures moins prise de tête pour le moment, de lectures détentes.

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    1. Celui que ton amoureux t'avait offert devrait faire l'affaire ! ;-) J'ai hâte de lire ton avis avant de me lancer moi-même dans cette lecture. L'as-tu lu finalement ?

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  3. Ford est un auteur talentueux mais au style très ''décortiquant''. Il aime fouiller dans la profondeur humaine. Selon moi il est le pendant masculin de Joyce Carol Oates. Par contre, je n'ai pas encore lu Canada.... un jour sûrement.

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  4. Mais oui, exactement, c'est tout à fait ça : « le pendant masculin de Joyce Carol Oates » : la même intensité, la même façon de fouiller l'être humain, la même plume « sans pitié ».
    Hi, hi, tu te souviens que depuis « Mudwoman », je n'ai pas été capable d'ouvrir de nouveau un livre de Joyce Carol Oates et pourtant elle fait partie de mon « trio » de « merveilleuses écrivaines ». Je crois que ça va être pareil pour Richard Ford : tellement intense qu'il en devient intimidant.

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