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samedi 7 mai 2016

Une nouvelle venue chez les merveilleuses écrivaines

Je reprends aujourd'hui cet article publié il y a quelques temps afin d'y ajouter un nom : Amanda Coplin.

Je viens de terminer son livre, son premier : L'homme du verger. Je débute cette mise à jour par la photo de cette écrivaine, car c'est en effet la première chose que j'ai cherché au moment d'écrire ce billet. J'étais curieuse de connaître son âge. Amanda Coplin a 34 ans. Tant de maturité dans un premier roman, aussi bien sur le plan de l'écriture que du propos, et qui plus est d'une si jeune femme est tout simplement hallucinant, un talent hors du commun, rare. 

J'ai souvent pensé à Barbara Kingsolver lors de ma lecture, en raison de l'intensité des mots, mais Amanda Coplin a son style bien à elle, sa propre identité.

L'identité, c'est justement le thème central de son livre : comment se définir ? quelle part de notre personnalité nous appartient ? quelle part dépend des autres ? les liens du sang sont-ils plus forts que tout ? sommes-nous les gens qui comptent pour celles et ceux qui déterminent le cours de notre vie ? que faire du passé qui ne veut pas se laisser oublier ? 

Ajoutons à cela les violences sexuelles sur des enfants (sujet qui me parle personnellement), les chevaux (une de mes grandes passions), le travail de la terre, et une époque où tout allait plus lentement que maintenant (fin du 19e siècle/début du 20e siècle) et me voici comblée.

 Elle aurait offert à Della ces heures où le temps était clément, elle lui aurait offert les odeurs de terre, de soleil et de pin, la liberté qu'on ressent en sachant qu'on est le seul être humain à des kilomètres à la ronde, la liberté de chanter, de parler tout haut, de rire et, bien sûr, si le besoin s'en faisait sentir - mais c'était rare -, la liberté de pleurer.

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Il existe des plumes : efficaces, agréables, évocatrices, empreintes de poésies, touchantes, ciselées, ...

Les contenus de nos lectures peuvent nous : émouvoir, bouleverser, amuser, divertir, amener à réfléchir, transformer, marquer, permettre de nous évader, informer, ...

Et il arrive que tout ceci se retrouve dans le même livre, de la même personne, parfaitement équilibré, idéalement structuré.

La magie opère et l'on sait alors que l'on se trouve en présence d'une grande écrivaine.

Trois noms me viennent tout de suite à l'esprit, trois femmes rencontrées il y a quelques années, quelques mois ou seulement quelques jours. 

Ce sont les miennes et bien sûr ceci en exclut beaucoup d'autres que je ne relègue nullement au second plan, c'est juste que ces trois-ci sont celles à qui j'ai envie de rendre hommage aujourd'hui, celles dont les mots ont le pouvoir de faire de moi une meilleure personne. 


Merci Mesdames 


 

http://austintoutvabien.overblog.com/2014/04/vent-d-est-vent-d-ouest-de-pearl-buck.html 

 http://leslecturesdua.blogspot.ca/2015/12/les-ecrivains-sont-des-profs-en-mieux.html






17 commentaires:

  1. Quel bel hommage à ces amoureuses des mots. Merci.

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    1. Je n'oublie pas que c'est le Café La Jasette qui m'a permis de découvrir Pearl Buck ! ♥

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  2. J'aime beaucoup Pearl Buck, Oates reste pour moi à découvrir et je ne connais pas la dernière.

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    1. Je viens tout juste de découvrir Barbara Kingsolver avec « Des yeux dans les arbres ».
      http://leslecturesdua.blogspot.ca/2015/12/les-ecrivains-sont-des-profs-en-mieux.html

      Le coup de foudre a été tel que j'ai enchaîné directement avec un autre de ses titres : « Dans la lumière ».

      Vous devriez en entendre parler ici prochainement. ;-)

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  3. 3 femmes que j'ai malheureusement très peu lues... Mais, j'ai plusieurs Kingsolver dans la pile à lire, tout n'est pas perdu! 😉

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    1. Tu sais, je fais ma fière là avec mon billet, mais j'ai découvert l'existence de Barbara Kingsolver il y a seulement trois semaines !!! :-D

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  4. J'aime beaucoup les romans de Pearl Buck. On dirait que leur présence dans ma bibliothèque m'apaise. Je ne connais pas Barbara Kingsolver et dame Oates m'intimide un peu. Mais, j'ai découvert la plume d'Aki Shimazaki récemment...et je sens qu'elle comptera pour moi.

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  5. Coucou Topi !

    Je viens d'aller lire tes billets sur Aki Shimazaki. Je suis moi-même en ce moment dans une lecture japonaise avec un tire de Yoko Ogawa : La Marche de Mina.

    Ce que tu dis de Shimazaki pourrait peut-être s'appliquer à Ogawa, en partie. C'est pourquoi je vais reporter la découverte de Shimazaki à une date ultérieure, car j'ai en ce moment-même l'impression de ne pas rendre justice à Ogawa, car je la lis au « mauvais moment ».

    Et tout ceci est de la faute de... Barbara Kingsolver ! :-)Son écriture est puissante, ancrée dans la réalité au point de nous faire sentir les frustrations, les humiliations et la rudesse de certains moments de l'existence. Cela ne l'empêche pas d'avoir de très belles descriptions de la nature en général et des papillons en particulier, mais les messages délivrés bousculent, ce sont des lectures dont la lucidité est bouleversante.

    La délicatesse et le minimalisme japonais venus juste après, et la tendresse également dans ma lecture actuelle, se transforment alors en une sorte de légèreté qui parfois voudrait même devenir futilité. Et c'est dommage.

    Je veux à l'avenir être plus attentive à ce choix du moment de lecture, afin d'être peut-être plus « loyale » envers chaque livre.

    Hi, hi, je ne sais pas si je suis très claire dans ce que je raconte, peut-être devrais-je écrire un billet. On verra. Mais, je crois qu'il y a là quelque chose d'important : lire au bon moment pour permettre la meilleure des rencontres.

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    1. Oui, tu es très claire et je crois que j'ai un sentiment similaire au tien. J'ai l'impression que la lecture est intimement reliée à la vie, à notre respiration, à ce qui se passe à l'intérieur de nous. Parfois, une auteure va nous parler à un moment précis. C'est ce qui fait la magie des rencontres littéraires :)

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  6. J ne connais pas du tout Pearl Buck, je vais regarder ce qu'elle écrit .

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  7. Pardon , ce qu'elle a écrit. Mais dis donc c'est une grande Dame de la littérature ( lauréate du Prix Nobel de littérature)!!

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    1. Pour rencontrer cette grande écrivaine, je suggère toujours « Vent d'Est, vent d'Ouest », un petit livre par son nombre de pages, un immense roman par son propos.

      J'en parlais un peu ici : http://austintoutvabien.overblog.com/2014/04/vent-d-est-vent-d-ouest-de-pearl-buck.html
      si tu souhaites te faire une idée.

      Bonne future lecture. :)

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  8. Suis d'accord avec vous pour rendre hommage à ces trois écrivaines. J'ai beaucoup aimé Un été prodigue de B.Kingsolver. On sent cette proximité avec la nature qui est aussi présente chez A.Coplin, une nature bienfaisante que l'on respecte, que l'on observe dans ses moindres changements,dont on a besoin au quotidien car elle est source de vitalité.

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    1. Un été prodigue... Je vais aller lire votre billet, car pour le moment je n'ai lu que deux titres de Kingsolver : Les yeux dans les arbres (dont l'histoire se déroule au Congo) et Dans la lumière (où des papillons changent le cours des vies :) ). En tout cas, juste son titre fait de ce roman une lecture toute indiquée pour les prochains mois. ;-)

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  9. Ravie que tu aies ajouté le nom de Amanda Coplin. Son premier roman: L'homme du verger est une oeuvre qui nous démontre très bien le talent de cette dame. Un premier roman qui vaut son pesant d'or.

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    1. Et bien figure-toi que l'idée de lire ce livre m'est venue en me baladant entre les lignes d'un petit blogue tenue par une passionnée de lecture que j'affectionne particulièrement. ;-) Mais de qui peut-il bien s'agir ? :)

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  10. Sirop Marion mes yeux sont mouillés! (Pas de peine non non)Ce sont tes mots qui me vont droit au coeur.

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